Malgré une augmentation très forte de la richesse, les travailleur·euse·s n’en ont pas autant profité. Entre 1975 et 2010, le PIB français (Produit Intérieur Brut : l’ensemble des richesses produites dans un pays) est passé de 236,6 à 1998,5 milliards. Sur la même période, la part de la rémunération du travail (salaires et avantages) dans le revenu national total (PIB, salaires, et revenus financiers) est passée de 67,3% à 57,3%.
Forte de ce constat, la JOC défend une répartition équitable des bénéfices car les travailleur•euse•s ont de la valeur et méritent de recevoir une partie de ce qu’ils ont contribué à produire. Cela doit aussi passer par un encadrement des dividendes (rémunération des investisseur•euse•s, dont les actionnaires) en proportion des bénéfices de l’entreprise.