Selon la DARES (cellule statistique du ministère du travail), c’est près de 350 000 emplois qui ont été créés par le passage aux 35 heures par semaine de 1998 à 2002. Par le passé, la diminution du temps de travail a donc bien permis la création d’emplois. De plus, « si les lois Aubry [les 35h] avaient été appliquées à l’ensemble des salariés du secteur privé, elles auraient créé les 700 000 emplois prévus et le nombre de chômeurs aurait reculé d’un demi-million » (Collectif Roosevelt). Alors que la population active (l’ensemble des personnes qui exercent ou qui cherchent à exercer une activité professionnelle rémunérée) ne cesse de croitre (22 millions en 1974 contre 28,6 en 2014, selon l’INSEE), il est nécessaire de poursuivre les efforts en ce sens. De plus, la réduction du temps de travail est bénéfique à la productivité des employé•e•s.
Cette diminution ne doit pas s’accompagner d’une réduction de nos qualités de vies, c’est pourquoi la JOC défend le maintien du salaire. Par cette doléance, la JOC soutient toute action qui vise à réduire le nombre d’heures de travail sans réduction du salaire.